« Montrer aux Français d'aujourd'hui qui l'ignorent, à ceux de demain qui pourraient ne pas le lire dans les manuels d'histoire, l'Algérie telle qu'ellefut, telle qu'elle était hier, celle que ses soldats, ses Pieds-Noirs ont bâtie sans contrainte, avec des erreurs parfois, des retouches souvent, mais avec amour dans lafraternisation... »
Ce centre soutiendrait des publications, créerait des spectacles et des films, abriterait des conférences et des expositions temporaires ou permanentes.
Le choix de son implantation à Marseille a été difficile. Le Gouvernement et la Ville de Marseille avaient temporairement interrompu leur collaboration. La ville de Marseille en a repris la réalisation à son compte. L'Etat a relancé sa participation. Un projet commun a été établi. Les travaux ont été confiés à un conseil scientifique dont la composition déséquilibrée a suscité de vives critiques. La représentation de la communauté des rapatriés n'a été mise en place que sous forme très réduite et maintenant nulle.
Nous adhérons à un projet de mémorial de culture et de rayonnement dédié à la France dans son expansion outre-mer, accordant une part importante à l'Afrique du Nord et notamment à l'Algérie. Nous demandons fermement que la composition actuelle de son Conseil scientifique soit rééquilibrée.