Le 8 avril, des unités alliées (34ème D.I.U.S., 128ème brigade britannique, division de Constantine) occupent le massif de l' Ousselat mais ne peuvent empêcher la retraite ennemie. Le 11, après une percée de la 6ème D.B. britannique à Fondouk, les Alliés entrent à Kairouan. Au sud, une offensive alliée conjointe, sur l'oued Akarit par le 10ème corps d'armée anglais et à Maknassi par les troupes de Patton, a provoqué le décrochage des forces de l'Axe qui se replient vers le Nord. Sfax tombe le 10 avril et Sousse deux jours plus tard. Le 19ème corps d'armée français se charge de nettoyer les djebels truffés de mines. Le 13 avril, les adversaires sont de nouveau au contact près d'Enfidaville : la «Force L» s'empare de la côte 121, les Néo-Zélandais de Takrouna. Mais le terrain empêchant toute progression, les positions se stabilisent. Du terrain d'aviation d'El Aouina, les Allemands tentent de forcer le blocus des Alliés qui se referme. |
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Photo D.M.I.H. |
L'objectif est de couper en deux les positions ennemies par une action
sur Tunis. et de les encercler. Au nord, aux côtés des Américains
du général Bradley, le Corps franc d'Afrique du colonel Magnan
et les Tabors marocains ouvrent la voie de Bizerte où pénètre,
le 7 mai, la 1ère D.B.U.S. Au centre, précédés
d'importants bombardements aériens, les 5ème et 9ème
corps d'armée britanniques franchissent la Medjerda le 6 mai et,
le lendemain, entrent à Tunis.
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de la restitution des corps aux familles. Photo D.M.I.H. |